Un castelet improvisé diffuse une lueur ''scintigraphique''.
Les clichés s’animent et la pellicule défile.
C'est une femme, une épouse, une mère...
...elle a un cancer.
C’est une patiente, une combattante, une militante...
...elle a un cancer.
Un lobulaire, un canalaire, une perruquière...
...elle a un cancer.
Cinquante minutes de la vie d’une femme ordinaire...
...qui héberge un cancer.
C'est un parcours de vie, un voyage initiatique ; c'est l'histoire d'une rencontre avec soi.
À travers sa propre métamorphose, la femme questionne, - la maladie a-t-elle un sens ? doit-on seulement lui en donner un ? - tandis que, derrière sa coiffeuse, la comédienne, tour à tour, s’effeuille, se décompose et se recompose.
Un monologue qui relate avec distance et humour le parcours d’une femme atteinte d’un cancer bilatéral du sein.
Toute ressemblance avec des personnes ayant existé n’est absolument pas fortuite.
à Véronique Cardon Péris